Le soleil s’est couché lorsque tu es partie
Ne laissant que l’obscurité dans mon esprit.
Le vent emporte les débris d’un cœur meurtri
De n’avoir su à temps dévoiler ce qui luit.
L’amour que tu donnais était, je crois, maman,
Un guide précieux dans ma vie, me rassurant.
Et cet amour trouvait écho en ravivant
Tout ce que j’éprouvais sans le montrer vraiment.
Tu me connaissais bien, l’auras-tu aperçu
Ce sentiment si fort, mais jamais assez dit ?
J’aimerais revenir à l’époque perdue,
Voilà bientôt six ans, ou tu étais en vie.
Mais je ne le peux pas, alors j’ouvre bien grand
Mon cœur qui aujourd’hui dans cette poésie
Essaie de te clamer même à travers le temps
Et à travers la mort, mon amour infini.