Le monde est ainsi fait : le mal que nous faisons
Est comme un cri perçant allant vers l’horizon,
Il dérange beaucoup les gens à nos côtés
Puis semble s’envoler et se désagréger.
Si l’on ne l’entend plus, il n’a pas disparu,
Et un jour, il arrive à un simple inconnu
Mais au lieu de passer, il est réverbéré,
En se heurtant à lui, il va le torturer.
Le cri revient ainsi vers qui l’avait émis,
Poursuivi maintenant par un deuxième bruit :
Celui qu’en l’inconnu le mal a reproduit.
De mal ne faites point, où vous serez punis
Du double de l’affront que vous aurez commis.
Envoyez donc aux gens de douces mélodies.